We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Enregistrement publique avec l'Orchestre symphonique du CNR de Nantes

by Néry

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €12 EUR  or more

     

1.
2.
VOL LIBRE Quand j’aurai trop travaillé Quand j’aurai trop réfléchi Quand je m’s’rai bien cisaillé Que j’n’aurai rien réussi… La mort dans l’âme, en panne Et le cœur en lambeaux J’irai sur la montagne Titubant et penchant vers l’Espagne. Sur la pente de mes rêveries urgentes Je les aurais taillées Drôles d’ailes : cire, plumes, osier, ficelle. Souffle court le nez au vent Griffé d’épines les bras ouverts, Battant les airs, volontaire Prenant appui sur mes peines Mon corps fatigue ça sent la terre, le thym, la figue un effort !  Pieds en sang, tiré au ciel : Roulent les pierres, Fume la terre, J’hume le ciel… « Je m’envole » ! Filent et filent les nuages en dentelles Sifflant à mes oreilles Roses et blancs et mes yeux s’émerveillent. S’amusant une poignée d’hirondelles M’accompagnent et rigolent De mon vol, de ma tête, de mes ailes ! Le temps, Le vent, Les amours, Les écrits, Les émois, Les cris. Les toi, les elle, Les moi, les toi, Les nous, les elle Les moi les toi, Les toi les moi, Les toi les toi, Les toi les elle Et moi et moi ? Et moi et toi Le toit s’envole Et toi aussi Je rêve d’ailleurs Mes ailes aussi ! Je tremble, j’ai froid C’est haut, c’est bas ! Où est le sol ? Sable chaud Et tourbillon d’agrumes Distraient mes amertumes. Vent de riz Et de safran m’embrument. Ocre rouge Les processions s’habillent De Valence à Séville Or et bleu Je vais frôler les Dieux ! Minarets, Prières, fleur d’oranger Les fleuves sont dérangés À Guizèh Songent les Rois embaumés. Quand j’aurai trop voyagé Quand j’aurai bien trop rêvé Quand j’aurai trop profité Quand je serai revenu Quand je serai… Réveillé !
3.
LES FEUX DE LA SEINE Un clochard dans le métro Richard Lenoir disait : « Eh ben, il pleut encore ?… … T’as vu les inondations qu’y a en c’moment… Ah ! les pauv’ gens !… Bon d’accord, moi j’suis dans la merde !… Mais ceux qu’ont que’que chose, les pauvres !!! » De l’eau glisse impertinente sur le goudron figé, le soleil qui hésite préfère se recoucher. Le vent vicieux serpente dans les manteaux glacés, imposant sa visite, la Reine est annoncée. Pour que la Seine s’amuse, on enferme les berges, et tranquille elle abuse de ses rives qu’elle immerge. La ville rendue complice, voulant lui rendre hommage, se prend comme une actrice à changer de visage. Courtisanes impatientes fraîchement toilettées, souhaitant couper les ponts au tourisme nippon, secrètes, l’île Saint-Louis et l’île de la Cité, se voient déjà réjouies bientôt indépendantes. Un peintre du dimanche format « demi-raisin » retrousse les deux manches et s’essaye au dessin. D’une touche d’hiver Très finement poudré Paris se dépoussière, En poussières givrées. Des éclats de cristal, Déchirent la torpeur, Le peintre a bien du mal À saisir les couleurs Et tandis que la Seine frise la cote d’alerte, l’artiste travaille à perte et se fiche de la sienne. Un promeneur en exil S’éloigne des badauds Au chemin difficile D’une rampe à fleur d’eau. Lent déséquilibriste, Ses pas sont en danger, Entre Seine et touristes La fierté sous les pieds De l’eau glisse impertinente sur le goudron figé, le soleil qui hésite préfère se recoucher. Le vent vicieux serpente dans les manteaux glacés, imposant sa visite, la Reine est annoncée. Et des fêtes d’un nouvel an un peu trop arrosé, la Seine dans son élan s’éveille délurée Aux lumières de janvier Paris sort de sa nuit, et constate enchanté : « La Seine pisse au lit ! “
4.
5.
PETITE DAME D’un côté, petite dame avait un gros sac jaune, et du sien, petit homme avait un grand sac rouge. Petite dame, d’un côté était petite, mais grande, petit homme était court, mais n’avait rien fait contre. Petite dame ignora les vues de petit homme. Petit homme reluqua les seins de petite dame. Petit homme bien marié oublia petite dame. Petite dame n’a rien su, elle rêvait d’un autre homme. Trottinant, petite dame, gambadant, petit homme, ignorèrent que là-haut dans le ciel qu’est tout gris, d’un immeuble pas très gros une petite fenêtre cachait un petit être plus curieux qu’une souris. D’un côté petit dame s’en est allé à gauche, et de l’autre petit homme s’en est allé tout droit. D’un côté petite dame et de l’autre petit homme allaient vivre en famille un beau Noël qui brille. D’un côté, petite dame avait dans son sac jaune, et du sien petit homme, avait dans son sac rouge des paquets en pagaille pimpantes pacotilles des folies de p’tite dame, les envies d’un p’tit homme. Petit homme était riche, mais n’avait plus d’idées. Petite dame pleine d’idées rêvait d’un p’tit homme riche. Petit homme prit de court courrait contre la montre. Petite dame mis trois jours à s’acheter la sienne. Dans cinq ans jour pour jour ils se diront bonjour, mais ça n’a rien à voir, et ce s’ra par hasard !
6.
LES AMANTS DU LUNDI Les amants du lundi Sont deux enfants jolis La fille lui sourit Il pousse la minuterie. Les amants du lundi S’aiment un coup dans le noir Un coup la lumière luit. Les amants du lundi S’aiment un coup dans l’couloir Un coup au Paradis Les amants du lundi Sont de grands impatients Qui s’aiment comme des enfants. Un paquet de gâteaux En guise de resto Du Coca au goulot Et la vie coule à flots. Les amants du lundi Ne s’embrassent jamais Quand je pousse la porte Pas un baiser surpris. Quand je passe, jamais, Aucun élan ne les porte Ils sourient ! Les amants du lundi Sont montés à l’étage À l’étage où je vis Comme des enfants pas sages Qui chuchotent et qui rient Ils se croient seuls ici Et je le suis aussi ! Moi l’oreille ahurie J’écoute leurs images Leurs images que j’envie Des amours de leur âge. Mon oreille attendrie Déguste leurs baisers Qu’ils me font partager Malgré elle, malgré lui. Les lèvres qui s’approchent À peine mouillées s’accrochent. Elle sourit, lui aussi. Moi aussi je souris Moi collé à la porte, Eux, collés l’un à l’autre, Mes rêves les escortent, Eux en font déjà d’autres. Les amants du lundi Sont deux enfants ravis Qui dévalent les marches De leur amour en marche. Les amants du lundi Ne se sont pas tout dit Ils y penseront mardi En rêveront mercredi Ils s’appelleront jeudi Vendredi ou samedi, Dimanche après-midi Après-midi d’ennui ! Mais dimanche à minuit : « ça y’est on est lundi » ! Les amants du lundi Sont deux enfants qui s’aiment, Se désirent et s’étreignent Dans ce couloir crépi. Les amants du lundi Sont vraiment dans la lune Car je les ai surpris Enlacés brun et brune… « Et on était… mardi » ! Les amants du lundi Sont deux enfants jolis La fille lui sourit, Il pousse la minuterie. La fille lui sourit, Il pousse la minuterie. La fille lui sourit, Il pousse la minuterie.
7.
"Ah, Paris, Paris, Paris, Paris...! P, A, deux R, I !
8.
"Si on était immortels, il n'y aurait que des attentats en chocolat !"
9.
"Alors toi, ça va ? —Si j'te dis non, tu peux faire quelque chose pour moi ? —Euh non !
10.
TIENS, L’HIVER ! Une rangée de petits arbres, de jeunes hommes en gants bien jaunes élégamment vêtus palabrent juste un peu fort, les mains en cône. “Entendez-vous, au loin la bise ?” “C’est bien la mort que l’on aiguise !” Tout autour d’eux les prés s’étonnent: “Comment, comment, déjà l’Automne ?” “Espèces de bout d’ bois prétentieux !”, murmure en lui, l’Été anxieux. “Je vous assure ça sent la sciure ?”, siffle l’Hiver d’un ton très sûr. “Silence dehors, car moi je dors !”, râle le Printemps de son lit d’mort. Une procession de tournesols, secs, bouquet d’évêques qui se gondolent, secs la tête au sol, claquant du bec, pic rigolent sec et parabolent, sic : “ V’là l’hiver, impec !” “ Tapis vert, blanc-bec !” “ Si y’en a des qui rigolent, on colle Noël aussi sec !” “ V’là l’hiver, impec !” “ Tapis vert, blanc-bec !” “ Pique, pique la vie s’ra dur jusqu’à Pâques on vous l’assure !” “Toc ! ” “Y’a pas l’feu, allons les vieux !” s’écrie l’Automne qui s’étonne “A moi dans peu et c’est tant mieux”, siffle l’Hiver d’un ton sévère. “Y’a plein d’couleurs et c’est plein d’fleurs ?” rêve le Printemps de son lit blanc L’Été dit rien il est ailleurs et coule au loin des jours meilleurs. “ V’là l’hiver, impec !” “ Tapis vert, blanc-bec !” “ Si y’en a des qui rigolent, on colle Noël aussi sec !”
11.
RONCES Au jardin si joli des amours en fleurs J’ai fait un tour ici, innocent de bonheur Je me suis pris le cœur aux ronces de ton amour Bosquet saignant de fruits rouges, éclatants Ignorant la douleur de caresses en épines Je plonge plus loin encore pour mieux en profiter Je tire, je me déchire, ma peau cède en lambeaux Je tire, j’ai mal, j’ai mal, mais c’est si bon De la bouche et du cœur je dévore de désir Les baies juteuses en grappes dont je m’ensanglante Les ronces dont je m’arrache sont au moins mille blessures Ardentes, qui m’agrippent lorsque je m’en détache J’arrache encore, j’arrache et mes blessures se creusent et le mal à présent me fait mal. Plus de ronces, plus de fruits, mais une pelote de fer où pendent, déchiquetés des morceaux de ma chair La douleur est en moi, redevient le plaisir Étrange plaisir, de souffrir, de détruire La récolte est amère, je m’étire, respire Et mes liens se desserrent, s’éloignent et disparaissent Mes plaies se referment, cicatrices charnues Comme des lèvres recousues interdites à l’amour Il ne reste que des mots, des mots, des mots Et je me sens idiot… …Idiot Au jardin pas joli des amoureux en pleurs J’ai pansé des blessures qui signeront ma vie.
12.
13.
COUP DE FILLE Dieu, qu’elle est belle dans cette cabine téléphonique. La tête de celle qu’un tout petit tracas panique. Quand elle me hèle pour s’enquérir d’un stylo Bic Je la trouve belle, elle me trouve sympathique. Mais que fait-elle ? Elle rit et dit qu’c’est pas pratique, qu’elle le rappelle dès qu’elle arrive chez Dominique… Je me les gèle ! Il serait temps qu’elle m’rende mon Bic ! Je me les pèle ! « Tenez, monsieur, vous êtes très chic ! » Qu’elle était belle ! … Moi j’étais chic !
14.
(soupir) : "Je crois que je vais prendre la journée de jeudi pour faire le ménage dans ma vie !"
15.
« Si j’étais contractuel, on m’enverrait les huissiers ; si j’étais huissier, on me mettrait à la porte ; si on me mettait à la porte, je serais vigile... ... Il faut que je me surveille, je vais mal finir ! »
16.
« Pour convenir d’un rendez-vous, il faut être deux... et pour être deux, il ne manque plus que toi ! »
17.
– tout ça — Il fit une entrée fracassante d’inaperçue et salua l’assistance avec tout ça de trop discret. Il fut conduit à une table avec tout ça de banalité qui le précédait et le succédait. Il croisa ses bras sur tout ça d’inutile et n’attendait personne en s’ennuyant ferme seule une bière flattait tout ça et pétillait à sa place. Et puis on a placé un miroir sur la chaise, juste en face de lui, et il s’est mis à rire, rire... Il était aussi heureux que lui même et se parlait en affirmant ; il était heureux et reprit une bière. Et puis on lui enleva le miroir et sa journée fut terminée. Il enleva ses illusions pour en enfiler d’autres, se glissa dans ses draps d’hôtel et resserra ses bras sur tout ça d’inutile.
18.
19.
Era más blanda que el agua, que el agua blanda, era más fresca que el río, naranjo en flor. Y en esa calle de estío, calle perdida, dejó un pedazo de vida y se marchó... Primero hay que saber sufrir, después amar, después partir y al fin andar sin pensamiento... Perfume de naranjo en flor, promesas vanas de un amor que se escaparon con el viento. Después...¿qué importa el después? Toda mi vida es el ayer que me detiene en el pasado, eterna y vieja juventud que me ha dejado acobardado como un pájaro sin luz. ¿Qué le habrán hecho mis manos? ¿Qué le habrán hecho para dejarme en el pecho tanto dolor? Dolor de vieja arboleda, canción de esquina con un pedazo de vida, naranjo en flor.
20.
TOI ET MOI Toi tu joues, et moi je t’aime. Toi, tu joues, eux, ils dansent et moi je t’aime. Toi, tu joues, je n’ai d’yeux que pour toi eux , ils dansent, tu souris, et moi je t’aime Toi, tu joues, tu transpires, je n’ai d’yeux que pour toi, l'orchestre se balance, eux ils dansent, leurs ombres nous séparent, tu souris, je te perds, et moi je t’aime Toi, tu joues, tu nous regardes tous, tu transpires, eux ils suent, je n’ai d’yeux que pour toi et pourtant ils sont là, l'orchestre se balance, en musique et en transe, eux ils dansent, tu épuises la musique leurs ombres nous séparent, leur nombre nous éloigne, tu souris, eux ils crient, je te perds, ils m'agacent, et moi je t’aime Toi, tu joues, et les notes m'enivrent tu nous regardes tous, saoulés de ta musique, tu transpires, je te boirais bouillant eux ils suent, et gênent mon envie je n’ai d’yeux que pour toi, jaloux, et pourtant ils sont là, au même titre que moi, l'orchestre se balance, je me saoule, en musique et en transe, je bois, je rebois, eux ils dansent, je m'balance malgré moi tu épuises la musique je te vois, je te bois leurs ombres nous séparent je te perds et je bois leur nombre nous éloigne j'idéalise, “Amour!”, tu souris, à qui ? Eux ils crient, et je crie, je te perds, j'perds au change ils m'agacent, toi tu joues et moi je t’aime Cet amour-là, je veux bien y penser, mais je n’peux pas y croire. Toi tu joues et moi je t’aime
21.
22.
UN JOUR GRIS Un jour gris, Des cloches, Un dimanche, Mars. Blotties le long de la Seine, Les maisons refroidies Ajoutent au gris : Du gris. Notre-Dame grise, Le Panthéon gris, La Seine sombre, Une dame aux cheveux bleus Et du vent froid. Une écharpe rouge Et un loden vert, Une baguette déjà froide Et un missel de pierre Plongent dans la gorge D’un immeuble austère. Un bateau-mouche déserté Glisse sur l’ennui D’un commentaire hors saison. Le bruit sec des talons D’un couple transi Ajoute au gris Une note de glace. Des touristes vert anglais Engouffrent leurs souvenirs Dans un grand bus chauffé Et vont quitter Paris Sur fond de nostalgie. Un jour gris, Des cloches, Un dimanche, Mars.
23.
UN ANGE À TERRE « Mais t’es qui, toi ? T’as l’air de quoi assis comme ça ? T’es qui ? Un ange ! T’es pas d’ce monde comme c’est étrange ! Qu’est-ce qu’i se passe Qu’est-ce qu’i ne va pas ? Tu es tombé du ciel et t’as cassé tes ailes ? Laisse-moi t’aider ! J’suis là comme toi j’ai échoué là Laisse-moi r’garder… Laisse t’aider putain d’bordel ! » Viens jusqu’à moi et cesse De pleurer sur tes ailes Je les ferai plus belles Plus belles que ta tristesse. J’y mettrai des bateaux Des tonneaux d’hydromel Des musiques sur lesquelles Les corps déçus se dressent J’y mettrai mes détresses Pour qu’elles fendent le ciel Et toute ma tendresse Pour que t’aies chaud là-haut. J’y mettrai des caresses Pour ton repas du soir Et des baisers sans cesse Pour que tu puisses boire Emmène-moi sur ton dos Nu Prends ton envol Fuyons l’enfer ! Mon corps grisé À toi tenu Je vois nos pieds Fuir la Terre Mes bras noués À tes aisselles J’ai le vertige Le mal de ciel Trempé d’écume Dont je m’enivre L’air que tu fends Colle et se charge Ça sent l’effort Dont je suis ivre Et la puissance Dont tu me charges. Mon cœur mon corps À toute volée Fêtent en fanfare Notre envolée Ça y’est bel ange Voilà soleil Encore, encore Mon corps s’éveille Échoué sur les rives Près de toi haletant Je dormirai bercé Des musiques de ton âme Agrippé à ton corps Comme un enfant confiant Nous aurons traversé Les cieux que l’on condamne Et sillonné les mers De rêves clandestins Passagers sans destin D’un navire insouciant Je me laisserai bercer Mes jours liés aux tiens Dans les ondes vibrantes De désirs inconscients Comme aux galets brûlants Des plus beaux jours d’été S’assoupissent les vainqueurs D’un combat terminé En rêvant de bonheur De quiétudes et d’amour S’estomperont nos douleurs Et nos bien tristes jours. Viens jusqu’à moi bel ange Où laisse-moi t’approcher Si t’as cassé tes ailes Je sais les réparer.
24.
J’AIME MON CHIEN J’aime bien les noces J’aime bien les bals J’aime bien être seul J’aime bien rêver J’aime bien mon chien Il s’appelle « TÊÊÊTE » C’est con comme nom « TÊÊÊTE » pour un chien ! J’aime bien les mouches J’aime pas les côtes Surtout quand il faut les monter J’aime mes chaussures J’aime bien chanter J’aime bien mon chien Qu’est « Colonel » C’est chouette « Colonel » pour un chien J’aime la musique J’aime le facteur J’aime les navets J’aime un p’tit peu la pluie J’aime bien mon chien Qu’est « GRÂNOTABLE » Et c’est pas rien d’être ça Quand on est un chien J’aime bien mon chien Qui est un vrai « CRANTOTÊÊÊL » ça s’dit les dents serrées et le doigt bien en l’air Comme une sentence incontournable Prononcée avec convenance J’aime bien mon chien !… Et le boudin !… Ça vit longtemps un chien ?
25.
UN SOIR SANS FIN Je coucherais bien mon corps au tien Comme je le fis ce soir d’Amiens Comme on le fit ce soir sans fin Où ton corps glisse sous mes mains Mes dents, ta bouche... nous avons faim ! Et toi qui veux ce soir soudain Et toi qui viens à moi enfin Je donnerais bien à ces baisers Les honneurs de l’éternité Mais je préfère qu’il n’y eût qu’une fois Et qui fut celle de nos ébats Et qui est celle... de mon émoi ! Et toi qui veux ce soir soudain Et toi qui viens à moi enfin Amour d’un jour, tendre détour Qui se refuse au non-retour Et qui s’excuse au coin du four Quand on déjeune au petit jour Amour d’un jour Reste mon amour Et j’en abuse jour après jour Amour d’un jour Reste mon amour Que j’en abuse jour après jour Je coucherais bien mon corps au tien...

about

Arrangements et partitions d'orchestre : Olivier Daviaud
Direction d'orchestre : Christophe Duchêne

Guitares : Bertrand Belin
Violoncelle : Pierre Le Bourgeois
Claviers : Olivier Daviaud
Accordéon : René Michel

credits

released February 2, 2002

license

all rights reserved

tags

about

Néry Paris, France

contact / help

Contact Néry

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Néry, you may also like: